Quoi de neuf chez Apple ?
Apple vient, en quelques semaines de renouveler une bonne partie de sa gamme. Quoi de neuf, pour nous, les musiciens ? Un petit coup d’oeil du côté des nouveaux portables Powerbook d’abord (modèles avec écran 12, 15 et 17 pouces à respectivement 1.600, 2.100 et 2.600 euros approximativement). Cette ligne est sans aucun doute celle qui pâtit le plus des limitations des processeurs PowerPC et les modèles les plus puissants sont encore et toujours équipés d’un G4, lequel est cadencé à 1,67 Ghz (1,5 GHz sur le modèle à écran 12 pouces). Il faut donc chercher les nouveautés ailleurs. Ainsi, la résolution d’écran augmente sensiblement, avec plus de 1,7 millions de pixels sur le modèle 17 pouces et plus de 1,3 millions sur le modèle 15 pouces. La vitesse de gravure des DVD sur le SuperDrive passe à 8 x. De plus, la gravure de DVD double couche est possible sur les modèles 15 et 17 pouces. Mais on note surtout la présence d’une entrée/sortie audionumérique S/P-DIF optique. Il devient donc enfin possible de faire entrer ou sortir un son de l’ordinateur sans devoir acquérir une carte supplémentaire ni passer par des convertisseurs numérique/analogique de piètre qualité. Cependant, à l'image de ce qu'on trouve sur certains balladeurs, le connecteur est le même que celui de la sortie casque. D'autre part, le disque dur de série ne tourne qu’à 5.400 tours/minute (capacité de 80 Go sur les modèles 12 et 15 pouces et de 120 Go sur le modèle 17 pouces). Un disque dur de 100 Go à 7.200 tours peut néanmoins être installé en option (surcoût de plus de 200 euros).
Du côté des machines « de bureau » PowerMac, on monte en puissance non pas en accélérant les processeurs PowerPC, qui restent désespérément lents. Non, simplement on en accumule. C’est-à-dire que le modèle le plus puissant de la série (« Quad », plus de 3.400 euros TVAC) comporte désormais non plus deux processeurs mais bien quatre (à 2,5 GHz), organisés en double noyau (« Dual core », voir photo), atteignant par là les 76, 6 Gigaflops. Concrètement, cette machine offre des vitesses de traitement qui sont nettement plus rapides que celles offertes par le modèle de la génération précédente équipée de deux processeurs à 2,7 GHz.On atteint ainsi des accélérations qui vont jusqu’à 69% dans le traitement d’images avec After Effects ou de 76 % pour la compilation avec Xcode. Les autres modèles conservent leur duo de processeurs (à 2 GHz pour 2.000 euros environ et à 2,3 GHz pour un peu plus de 2.600 euros approx.). La capacité en RAM (DDR2) de ces machines évolue également, avec une limite portée à 16 Go, bien qu’elles ne soient équipées que de 512 Mo de série ! Autre évolution : les logements PCI-X sont remplacés par des logements PCI Express (deux connecteurs « quatre voies » et une connecteur « huit voies »). Il est donc impossible d’y installer des cartes PCI-X existantes. Pour l’instant, seul Digidesign a annoncé son intention de produire des cartes audio à ce format (et cela tout en continuant à produire des cartes au format PCI-X). La carte graphique bénéficie de son côté d’un port PCI Express à seize voies et est capable de piloter deux écrans Apple Cinema Display 30 pouces simultanément ! Notez qu’Apple continue à commercialiser un modèle PowerMac à double processeur de 2,7 GHz muni de logements au format PCI-X. Quant au graveur Superdrive intégré, il autorise la gravure de supports DVD double couche.
Couplée avec la sortie de la dernière génération d’iPod, capable d’afficher des séquences vidéo, la nouvelle génération iMac s’affiche elle aussi comme vidéophile avec sa webcam intégrée. Le processeur G5 y est cadencé à 1,9 GHz (1.400 euros approx.) ou 2.1 GHz (1.800 euros) et les écrans sont des 17 pouces et 20 pouces. Du côté des disques durs, on note qu’ils tournent à 7.200 tours/minute et offrent des capacités suffisantes (160 Go et 250 Go). Cependant, au-delà des nouveautés diverses de cette gamme, l’élément réellement significatif est la présence d’une télécommande. Eh oui, plus besoin de s’installer au clavier (fût-il sans fil), on peut rester dans son sofa. Une interface graphique spécifique plein écran avec texte de grande taille (Front Row) est dédiée à la lecture de listes de morceaux iTunes, de séquences vidéo ou de DVD, de même qu’à la vision de photothèques iPhoto. L’air de rien, Apple va peut-être parvenir à faire de l’ordinateur (et de son suppléant le lecteur portable) l’élément domestique central pour la consommation des contenus médiatiques sonores et visuels en lieu et places des lecteurs CD, DVD et autres SACD. Une évolution annoncée depuis longtemps et restée sans effet jusqu’à présent, mais une évolution à suivre de près tout de même alors que de nombreux musiciens se demandent selon quel format leur musique sera livrée au public dans le futur : fichiers MP4 ou autres, disques Blu-ray ou HD-DVD ? Un dernier mot : alors que les iMacs « lampes de bureau » étaient munis de haut-parleurs séparés de qualité très moyenne (mais supérieure à ce qu’on appelle généralement des haut-parleurs pour ordinateur), ceux qui équipent les iMacs d’aujourd’hui sont réellement inutilisables. Ils délivrent des niveaux réellement trop faibles, même s’il ne s’agit que d’avoir un son témoin.
Du côté des machines « de bureau » PowerMac, on monte en puissance non pas en accélérant les processeurs PowerPC, qui restent désespérément lents. Non, simplement on en accumule. C’est-à-dire que le modèle le plus puissant de la série (« Quad », plus de 3.400 euros TVAC) comporte désormais non plus deux processeurs mais bien quatre (à 2,5 GHz), organisés en double noyau (« Dual core », voir photo), atteignant par là les 76, 6 Gigaflops. Concrètement, cette machine offre des vitesses de traitement qui sont nettement plus rapides que celles offertes par le modèle de la génération précédente équipée de deux processeurs à 2,7 GHz.On atteint ainsi des accélérations qui vont jusqu’à 69% dans le traitement d’images avec After Effects ou de 76 % pour la compilation avec Xcode. Les autres modèles conservent leur duo de processeurs (à 2 GHz pour 2.000 euros environ et à 2,3 GHz pour un peu plus de 2.600 euros approx.). La capacité en RAM (DDR2) de ces machines évolue également, avec une limite portée à 16 Go, bien qu’elles ne soient équipées que de 512 Mo de série ! Autre évolution : les logements PCI-X sont remplacés par des logements PCI Express (deux connecteurs « quatre voies » et une connecteur « huit voies »). Il est donc impossible d’y installer des cartes PCI-X existantes. Pour l’instant, seul Digidesign a annoncé son intention de produire des cartes audio à ce format (et cela tout en continuant à produire des cartes au format PCI-X). La carte graphique bénéficie de son côté d’un port PCI Express à seize voies et est capable de piloter deux écrans Apple Cinema Display 30 pouces simultanément ! Notez qu’Apple continue à commercialiser un modèle PowerMac à double processeur de 2,7 GHz muni de logements au format PCI-X. Quant au graveur Superdrive intégré, il autorise la gravure de supports DVD double couche.
Couplée avec la sortie de la dernière génération d’iPod, capable d’afficher des séquences vidéo, la nouvelle génération iMac s’affiche elle aussi comme vidéophile avec sa webcam intégrée. Le processeur G5 y est cadencé à 1,9 GHz (1.400 euros approx.) ou 2.1 GHz (1.800 euros) et les écrans sont des 17 pouces et 20 pouces. Du côté des disques durs, on note qu’ils tournent à 7.200 tours/minute et offrent des capacités suffisantes (160 Go et 250 Go). Cependant, au-delà des nouveautés diverses de cette gamme, l’élément réellement significatif est la présence d’une télécommande. Eh oui, plus besoin de s’installer au clavier (fût-il sans fil), on peut rester dans son sofa. Une interface graphique spécifique plein écran avec texte de grande taille (Front Row) est dédiée à la lecture de listes de morceaux iTunes, de séquences vidéo ou de DVD, de même qu’à la vision de photothèques iPhoto. L’air de rien, Apple va peut-être parvenir à faire de l’ordinateur (et de son suppléant le lecteur portable) l’élément domestique central pour la consommation des contenus médiatiques sonores et visuels en lieu et places des lecteurs CD, DVD et autres SACD. Une évolution annoncée depuis longtemps et restée sans effet jusqu’à présent, mais une évolution à suivre de près tout de même alors que de nombreux musiciens se demandent selon quel format leur musique sera livrée au public dans le futur : fichiers MP4 ou autres, disques Blu-ray ou HD-DVD ? Un dernier mot : alors que les iMacs « lampes de bureau » étaient munis de haut-parleurs séparés de qualité très moyenne (mais supérieure à ce qu’on appelle généralement des haut-parleurs pour ordinateur), ceux qui équipent les iMacs d’aujourd’hui sont réellement inutilisables. Ils délivrent des niveaux réellement trop faibles, même s’il ne s’agit que d’avoir un son témoin.
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