Des chercheurs américains font entendre un enregistrement sonore du Français Scott de Martinville datant de 1860
Vous pensiez que le tout premier enregistrement sonore avait été réalisé en 1877 par Thomas Edison ? Eh bien non : l’inventeur du phonographe devra désormais laisser la place sur la première marche du podium des pionniers de l’enregistrement sonore à celui du « phonautographe ». En effet, Edouard-Léon Scott de Martinville, un typographe français, enregistra 10 secondes d’une voix de femme chantant « Au clair de la lune » dès 1860, soit 17 ans avant l’invention du phonographe par Edison.
Problème : si le Français a certes inventé l’enregistrement sonore (son « phonautographe » transcrivait les vibrations sonores au moyen d’un stylet sur du papier préalablement noirci à la fumée d’une lampe à huile), il n’avait pas abordé la question de la reproduction sonore, dont la paternité revient bien à Edison.
Mais tout vient à point à qui sait attendre et 149 ans à peine après la « prise de son », les chercheurs américains du Lawrence Berkeley National Laboratory (LBNL) ont réussi à reconstituer les sons à partir d’images numériques de l’enregistrement de Scott de Martinville.
C’est en février de cette année que les « archéologues sonores » de l’association américaine First Sounds, qui traque les plus vieux enregistrements sonores existants dans le monde entier, ont fourni aux chercheurs du LBNL une douzaine de « phonautogrammes » de Scott de Martinville, retrouvés à l’Académie des sciences et à l’Institut de France, à Paris.
David Giovannoni, l’historien américain des technologies audio qui a initié les travaux de recherches du LBNL, présentera les résultats de ces travaux et diffusera l’enregistrement en public ce vendredi 4 avril 2008 lors de la conférence annuelle de l’Association for Recorded Sound Collections (ARSC), qui aura lieu à la Stanford University, à Palo Alto, en Californie (USA).
Mais pas besoin de courir réserver votre billet d’avion pour les States : vous pouvez écouter cet enregistrement historique ici ! Comme vous l'entendrez, les technologies audio ont heureusement fait des progrès depuis...
Problème : si le Français a certes inventé l’enregistrement sonore (son « phonautographe » transcrivait les vibrations sonores au moyen d’un stylet sur du papier préalablement noirci à la fumée d’une lampe à huile), il n’avait pas abordé la question de la reproduction sonore, dont la paternité revient bien à Edison.
Mais tout vient à point à qui sait attendre et 149 ans à peine après la « prise de son », les chercheurs américains du Lawrence Berkeley National Laboratory (LBNL) ont réussi à reconstituer les sons à partir d’images numériques de l’enregistrement de Scott de Martinville.
C’est en février de cette année que les « archéologues sonores » de l’association américaine First Sounds, qui traque les plus vieux enregistrements sonores existants dans le monde entier, ont fourni aux chercheurs du LBNL une douzaine de « phonautogrammes » de Scott de Martinville, retrouvés à l’Académie des sciences et à l’Institut de France, à Paris.
David Giovannoni, l’historien américain des technologies audio qui a initié les travaux de recherches du LBNL, présentera les résultats de ces travaux et diffusera l’enregistrement en public ce vendredi 4 avril 2008 lors de la conférence annuelle de l’Association for Recorded Sound Collections (ARSC), qui aura lieu à la Stanford University, à Palo Alto, en Californie (USA).
Mais pas besoin de courir réserver votre billet d’avion pour les States : vous pouvez écouter cet enregistrement historique ici ! Comme vous l'entendrez, les technologies audio ont heureusement fait des progrès depuis...
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