Baudouin Oosterlynck - installation du 25 au 28 septembre à Seneffe
Baudouin Oosterlinck vous propose de venir découvrir son installation sonore « Le Théâtre des Sons » au Château de Seneffe (Belgique) du jeudi 25 au dimanche 28 septembre 2008 dans le cadre du festival « Voir l’invisible et l’entendre ».
Si l’art et la science partagent des visées abstraites, si leurs démarches sont souvent communes, l’art est avant tout en quête d’esthétique, tandis que la science poursuit une recherche de la vérité. L’art est subjectif, pétri d’émotions, la science est vouée à l’objectivité et ne s’embarrasse pas de sentiments. Et pourtant, les deux disciplines subissent des influences mutuelles, comme si elles ne savaient point vivre l’une sans l’autre.
Chapeau rond vissé sur le front, Baudouin Oosterlynck déballe une valise remplie d’instruments médicaux qu’il a adaptés pour un insolite mariage d’amour entre l’art et la science. Le son se niche là où on l’attend le moins, Baudouin Oosterlynck le débusque là où la plupart ne perçoivent que le silence…
Il suffit d’enfiler un stéthoscope terminé par une cloche de verre pour apprécier un concert de carillons dans une cathédrale en caressant, du bout d’une baguette, de fines lamelles métalliques appliquées sur un moule à suppositoires de la fin du XIXe siècle. L’artiste s’engage sur la voie des scientifiques en s’interrogeant sur ce qu’aurait pu être le monde si… Et si on perturbait nos sens au moyen d’une « prothèse acoustique » … « Comment entendrait-on le monde si nos oreilles étaient orientées autrement ? » Un entonnoir de cuivre enfoncé sur la tête trouble notre perception, prouve Baudouin Oosterlynck. Et nous voilà soudain incapables de situer l’origine d’un bruit. En casque sur le crâne, de petits pavillons orientés vers l’arrière permettent d’écouter en toute (in)discrétion des conversations à une quarantaine de mètres. L’auditeur crée son propre son, son propre univers musical, selon Baudouin Oosterlynck, même si l’observateur extérieur n’entend rien. L’aquaphone, un instrument pourvu de récipients à moitié remplis d’eau et prolongé par un stéthoscope, permet d’écouter les clapotis en direct. Un autre dispositif permet même de couper le son ambiant. Certains instruments très anciens seront également visibles, comme cet appareil auditif vieux de plus de 150 ans, qui n’est autre qu’un filtre à basses. Pourquoi ? Parce que la vieillesse provoque une perte de l’audition des aigües. Or, nous comprenons les paroles grâce aux sons aigus.
Le théâtre des sons, un univers à écouter d’urgence de plus près. Le silence n’a décidément pas dit son dernier mot !
A noter également la présence, le jeudi 25 septembre à 14 h, la présence de Philippe Busquin, ministre d’Etat, ancien ministre de l’Intérieur (Belgique) et président de l’ASBL « Domaine du Château de Seneffe ». M. Busquin accompagnera les élèves des écoles primaires et les journalistes présents à la découverte des activités proposées.
Le dossier de presse complet sur « Voir l’invisible et l’entendre » est téléchargeable depuis l'adresse suivante : http://www.chateaudeseneffe.be/docs/DossierdepresseArtScience.pdf.
Renseignements et lieu :
Château de Seneffe
Rue Lucien Plasman, 7-9
B-7180 Seneffe
Belgique
Tél. : [00 32] (0) 64 55 69 13
Jeudi 25 et vendredi 26 septembre :
Journées scolaires (5e et 6e années primaires). Les écoles ont la possibilité de réserver soit une matinée de 9 à 12 h, soit un après-midi de 13 à 16 h d’ateliers art et science. Réservation obligatoire auprès du service groupes : [00 32] (0) 64 55 89 92.
Samedi 27 et dimanche 28 septembre :
Journées grand public ; accès de 10 à 18 h, pas de réservation.
Si l’art et la science partagent des visées abstraites, si leurs démarches sont souvent communes, l’art est avant tout en quête d’esthétique, tandis que la science poursuit une recherche de la vérité. L’art est subjectif, pétri d’émotions, la science est vouée à l’objectivité et ne s’embarrasse pas de sentiments. Et pourtant, les deux disciplines subissent des influences mutuelles, comme si elles ne savaient point vivre l’une sans l’autre.
Chapeau rond vissé sur le front, Baudouin Oosterlynck déballe une valise remplie d’instruments médicaux qu’il a adaptés pour un insolite mariage d’amour entre l’art et la science. Le son se niche là où on l’attend le moins, Baudouin Oosterlynck le débusque là où la plupart ne perçoivent que le silence…
Il suffit d’enfiler un stéthoscope terminé par une cloche de verre pour apprécier un concert de carillons dans une cathédrale en caressant, du bout d’une baguette, de fines lamelles métalliques appliquées sur un moule à suppositoires de la fin du XIXe siècle. L’artiste s’engage sur la voie des scientifiques en s’interrogeant sur ce qu’aurait pu être le monde si… Et si on perturbait nos sens au moyen d’une « prothèse acoustique » … « Comment entendrait-on le monde si nos oreilles étaient orientées autrement ? » Un entonnoir de cuivre enfoncé sur la tête trouble notre perception, prouve Baudouin Oosterlynck. Et nous voilà soudain incapables de situer l’origine d’un bruit. En casque sur le crâne, de petits pavillons orientés vers l’arrière permettent d’écouter en toute (in)discrétion des conversations à une quarantaine de mètres. L’auditeur crée son propre son, son propre univers musical, selon Baudouin Oosterlynck, même si l’observateur extérieur n’entend rien. L’aquaphone, un instrument pourvu de récipients à moitié remplis d’eau et prolongé par un stéthoscope, permet d’écouter les clapotis en direct. Un autre dispositif permet même de couper le son ambiant. Certains instruments très anciens seront également visibles, comme cet appareil auditif vieux de plus de 150 ans, qui n’est autre qu’un filtre à basses. Pourquoi ? Parce que la vieillesse provoque une perte de l’audition des aigües. Or, nous comprenons les paroles grâce aux sons aigus.
Le théâtre des sons, un univers à écouter d’urgence de plus près. Le silence n’a décidément pas dit son dernier mot !
A noter également la présence, le jeudi 25 septembre à 14 h, la présence de Philippe Busquin, ministre d’Etat, ancien ministre de l’Intérieur (Belgique) et président de l’ASBL « Domaine du Château de Seneffe ». M. Busquin accompagnera les élèves des écoles primaires et les journalistes présents à la découverte des activités proposées.
Le dossier de presse complet sur « Voir l’invisible et l’entendre » est téléchargeable depuis l'adresse suivante : http://www.chateaudeseneffe.be/docs/DossierdepresseArtScience.pdf.
Renseignements et lieu :
Château de Seneffe
Rue Lucien Plasman, 7-9
B-7180 Seneffe
Belgique
Tél. : [00 32] (0) 64 55 69 13
Jeudi 25 et vendredi 26 septembre :
Journées scolaires (5e et 6e années primaires). Les écoles ont la possibilité de réserver soit une matinée de 9 à 12 h, soit un après-midi de 13 à 16 h d’ateliers art et science. Réservation obligatoire auprès du service groupes : [00 32] (0) 64 55 89 92.
Samedi 27 et dimanche 28 septembre :
Journées grand public ; accès de 10 à 18 h, pas de réservation.
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