En noir et blanc, le remplaçant de liBook est arrivé chez Apple
Comme nous le prédisait la rumeur depuis quelques semaines, Apple vient de renouveler ses portables d’entrée de gamme. Exit l’appellation iBook, bonjour MacBook. Sous ce nom sont proposés trois modèles, tous équipés d’un processeur Intel Core Duo avec un bus système à 667 mHZ et 2 Mo de cache. Le modèle haut de gamme à 2 GHz avec un disque dur à 80 Go renoue avec la couleur noire des anciens PowerBooks, quoique la texture du boîtier soit ici brillante. Les modèles d’entrée (1,83 GHz/60 Go) et de milieu de gamme (2 GHz/60 Go) conservent la couleur blanche des iBooks. L’écran offre 13,3 pouces de diagonale avec une résolution maximale de 1 280 par 800 pixels. Ces machines sont grosso modo de quatre à six fois plus rapides que les iBook G4 et les PowerBook 12 pouces. Elles sont livrées avec 512 Mo de mémoire vive au minimum et acceptent jusqu’à 2 Go (sur deux barrettes SDRAM DDR2). Contrairement au MacBook Pro, qui est livrable en option avec un disque dur tournant à 7.200 tours/minute, le MacBook est limité à des unités Serial ATA de 5.400 tours/minute, avec une capacité allant jusqu’à 120 Go (en option). Côté graveur, l’entrée de gamme est munie d’une unité « combo » offrant la lecture de CD et de DVD mais limitée aux CD pour la gravure, les autres modèles étant équipés d’un SuperDrive autorisant en sus la gravure des DVD. Toutes les versions disposent toutes de fonctionnalités présentes sur la gamme « Pro », telles que la webcam iSight intégrée, le trackpad capable de suivre les mouvements de deux doigts à la fois ou encore la télécommande Front Row et le câble d’alimentation électrique MagSafe, « anti-chutes » de par sa fixation magnétique. Côté connecteurs, rien ne manque : un FireWire 400, deux USB 2, un Ethernet (Gigabit), mais également une sortie vidéo sur connecteur mini-DVI (compatible S-Video et VGA moyennant des adaptateurs). Pas de PCI Express comme sur le grand frère, mais l’offre de cartes de ce type étant quasi inexistante, personne ne pleurera - du moins pour l’instant. Par contre, le sans fil n’est pas oublié, tant le Bluetooth 2.0 que le Wi-Fi/AirPort Extreme (802.11g) étant de la partie. C’est peut-être le processeur graphique qui constitue la différence la plus substantielle avec le MacBook Pro, puisqu’il ne s’agit ici que d’une Intel GMA 950 avec 64 Mo de mémoire SDRAM DDR2 partagée avec la mémoire principale. Le MacBook Pro est de son côte muni d’une carte graphique Ati Mobility Radeon X1600. Venons-en à l’audio, avec d’une part un connecteur d’entrée pouvant fonctionner comme une entrée ligne analogique ou une entrée optique. D’autre part, la sortie fonctionne pour le branchement tant d’un casque que d’une ligne optique. Un système de haut-parleurs stéréo est également inclus. L’autonomie affichée par la batterie (lithium polymère) est bonne puisqu’elle peut monter jusqu’à 6 heures (à condition de désactiver les communications sans fil et de ne pas lire de CD ou de DVD). Les différents MacBooks sont munis du système MacOS X 10.4 « Tiger » et de la suite logicielle iLife ’06. Jusqu’à quel point ce joli ordinateur vous obligera-t-il à puiser dans l’enveloppe que vous cachez sous votre matelas ? La version de base est à près de 1.100 euros (TVA française incluse), les prix montant à 1.500 euros pour un modèle à 2 GHz avec 512 Mo de RAM et un disque dur à 80 Go. En déboursant quelque chose comme 2.200 euros (prix supérieur au MacBook Pro le plus abordable), vous obtenez un modèle « boosté » à 2 Go de RAM avec un disque dur à 120 Go. En conclusion, le MacBook offre un très bon potentiel, sa principale limite étant pour l’audio son disque dur à 5.400 tours/min (mais il n’est pas impossible qu’un disque dur à 7.200 tours/min puisse être installé par après), c’est pourquoi il est recommandé d’augmenter la RAM au maximum.
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