24e édition du Festival Musica, Strasbourg (France), du 16 septembre au 8 octobre 2006
Cela fait 24 ans que le Festival Musica (Strasbourg, France) fait dialoguer les œuvres-clés de la musique du XXe siècle avec les pièces les plus contemporaines. Cette édition 2006 se déroulera sous le thème « Moderne héritage », qui s’accorde particulièrement bien avec l’histoire complexe de l’Alsace, terre d’accueil du Festival.
Des œuvres fondatrices de la modernité sont programmées, comme les fameux Gurrenlieder d’Arnold Schoenberg (Autriche, 1874-1971), composés entre 1900 et 1911 (le dimanche 18 septembre à 18 h dans la Salle Erasme du Palais de la Musique et des Congrès), ou Trans, de Karlheinz Stockhausen (Allemagne, 1928), pièce de 1971 pour orchestre et bande, ouïe en rêve par le compositeur avant même qu’il en couchât la première note sur le papier ! On sera particulièrement attentif à cette prestation, qui mettra à l’honneur l’Orchestre philharmonique de Liège sous la direction de Pascal Rophé le samedi 7 octobre à 20 h au Palais des Fêtes.
Dans les œuvres fondatrices, on notera encore le samedi 16 septembre à 21 h le Concerto de chambre de György Ligeti (Hongrie, né en 1923 et disparu le 12 juin dernier - voir notre article), composé en 1970 et devenu une partition de référence de la musique de chambre. Avant cela, à 18 h, à la Cité de la Musique et de la Danse, vous aurez écouté le Quatuor Danel dans une interprétation de Capt-actions d’Ivan Fedele (Italie, 1953) pour quatuor à cordes, accordéon et dispositif de captation gestuelle. Le mouvement des instrumentistes habillés de vêtements en fibre optique, relayé par des capteurs gestuels, interagit avec la spatialisation du son. Ivan Fedele fait explicitement référence au Quatuor à cordes op. 3 d’Alban Berg (Autriche, 1885-1935), qui sera quant à lui joué le jeudi 21 septembre à 18 h à la Cité de la Musique et de la Danse par le Quatuor Diotima.
Autres œuvres mixtes : Tout d’abord, Naturale, su melodie siciliane pour alto, percussion et voix enregistrée, écrite en 1985 par Luciano Berio (Italie, 1925-2003), qui sera interprétée le dimanche 24 septembre à 11 h au Palais du Rhin par l’altiste Christophe Desjardins, avec Laurent Sellier à l’électronique. Ensuite, le samedi 30 septembre à 20 h, dans la Salle Schweitzer du Palais de la Musique et des Congrès, vous entendrez en première française Horizon Architektur Kern I et II pour orchestre, violon et bande, de Robert HP Platz (Allemagne, 1951), par l’Orchestre Philharmonique du Luxembourg et le violoniste Daniel Hope.
Notez encore, le vendredi 6 octobre à 20 h à la Cité de la Musique et de la Danse et le samedi 7 octobre à 11 h au Palais du Rhin, deux dates entièrement dédiées à l’ensemble belge Ictus sous la direction de Georges-Elie Octors, une formation qui jouit d’une renommée internationale pour ses interprétations exigeantes du répertoire contemporain. Le vendredi soir, Ictus interprétera des pièces d’Igor Ballereau (France, 1969) et de Johannes Schöllhorn (Allemagne, 1962). La matinée du samedi sera consacrée à cinq très jeunes compositeurs européens, dans le cadre des « Samedis de la Jeune Création », mis sur pied par Musica et par le FESAM (Fonds Européen des Sociétés d’Auteurs pour la Musique) afin de leur donner la possibilité d’être joués dans un événement professionnel de première ordre. Vous pourrez découvrir les œuvres de Paulus Oomen (Pays-Bas, 1983), de Jana Kmitova (république Tchèque, 1976), de Raphaël Cendo (France, 1975) et de Cédric Dambrain (Belgique, 1979), dont on entendra la pièce Blazec, écrite en 2006. Ce jeune belge est diplômé du Conservatoire Royal de Mons en composition électroacoustique (classe d’Annette Vande Gorne, 2003) et a également suivi le cursus de composition assistée par ordinateur de l’IRCAM. Les samedis 23 et 30 septembre seront consacrés à deux autres ensembles et à d’autres jeunes compositeurs.
Enfin, sachez que Musica consacre un volet à l’opéra contemporain, avec L’amour de loin de Kaija Saariaho en version concertante (le 8 octobre à 18 h à la Cité de la Musique et de la Danse) et L’autre côté, le premier opéra (fantastique) de Bruno Mantovani (France, 1974), un compositeur particulièrement mis à l’honneur lors de cette édition de Musica, puisque vous entendrez également son Quatuor à cordes, sa Cantate, de la musique de chambre et ses Etudes pour piano.
On le voit, la programmation de Musica est vaste et diversifiée, ce qui n’empêche pas le Festival de rester cohérent par rapport à la thématique qu’il s’est choisie.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site internet de Musica, où vous pourrez entre autres télécharger le programme complet au format PDF.
Renseignements :
Festival Musica
Cité de la Musique et de la Danse
1, place Dauphine
BP 900048
F-67065 strasbourg Cedex
France
Tél. : [00 33] (0) 3 88 23 46 46
Fax : [00 33] (0) 3 88 23 46 47
Courriel : info@festival-musica.org
Des œuvres fondatrices de la modernité sont programmées, comme les fameux Gurrenlieder d’Arnold Schoenberg (Autriche, 1874-1971), composés entre 1900 et 1911 (le dimanche 18 septembre à 18 h dans la Salle Erasme du Palais de la Musique et des Congrès), ou Trans, de Karlheinz Stockhausen (Allemagne, 1928), pièce de 1971 pour orchestre et bande, ouïe en rêve par le compositeur avant même qu’il en couchât la première note sur le papier ! On sera particulièrement attentif à cette prestation, qui mettra à l’honneur l’Orchestre philharmonique de Liège sous la direction de Pascal Rophé le samedi 7 octobre à 20 h au Palais des Fêtes.
Dans les œuvres fondatrices, on notera encore le samedi 16 septembre à 21 h le Concerto de chambre de György Ligeti (Hongrie, né en 1923 et disparu le 12 juin dernier - voir notre article), composé en 1970 et devenu une partition de référence de la musique de chambre. Avant cela, à 18 h, à la Cité de la Musique et de la Danse, vous aurez écouté le Quatuor Danel dans une interprétation de Capt-actions d’Ivan Fedele (Italie, 1953) pour quatuor à cordes, accordéon et dispositif de captation gestuelle. Le mouvement des instrumentistes habillés de vêtements en fibre optique, relayé par des capteurs gestuels, interagit avec la spatialisation du son. Ivan Fedele fait explicitement référence au Quatuor à cordes op. 3 d’Alban Berg (Autriche, 1885-1935), qui sera quant à lui joué le jeudi 21 septembre à 18 h à la Cité de la Musique et de la Danse par le Quatuor Diotima.
Autres œuvres mixtes : Tout d’abord, Naturale, su melodie siciliane pour alto, percussion et voix enregistrée, écrite en 1985 par Luciano Berio (Italie, 1925-2003), qui sera interprétée le dimanche 24 septembre à 11 h au Palais du Rhin par l’altiste Christophe Desjardins, avec Laurent Sellier à l’électronique. Ensuite, le samedi 30 septembre à 20 h, dans la Salle Schweitzer du Palais de la Musique et des Congrès, vous entendrez en première française Horizon Architektur Kern I et II pour orchestre, violon et bande, de Robert HP Platz (Allemagne, 1951), par l’Orchestre Philharmonique du Luxembourg et le violoniste Daniel Hope.
Notez encore, le vendredi 6 octobre à 20 h à la Cité de la Musique et de la Danse et le samedi 7 octobre à 11 h au Palais du Rhin, deux dates entièrement dédiées à l’ensemble belge Ictus sous la direction de Georges-Elie Octors, une formation qui jouit d’une renommée internationale pour ses interprétations exigeantes du répertoire contemporain. Le vendredi soir, Ictus interprétera des pièces d’Igor Ballereau (France, 1969) et de Johannes Schöllhorn (Allemagne, 1962). La matinée du samedi sera consacrée à cinq très jeunes compositeurs européens, dans le cadre des « Samedis de la Jeune Création », mis sur pied par Musica et par le FESAM (Fonds Européen des Sociétés d’Auteurs pour la Musique) afin de leur donner la possibilité d’être joués dans un événement professionnel de première ordre. Vous pourrez découvrir les œuvres de Paulus Oomen (Pays-Bas, 1983), de Jana Kmitova (république Tchèque, 1976), de Raphaël Cendo (France, 1975) et de Cédric Dambrain (Belgique, 1979), dont on entendra la pièce Blazec, écrite en 2006. Ce jeune belge est diplômé du Conservatoire Royal de Mons en composition électroacoustique (classe d’Annette Vande Gorne, 2003) et a également suivi le cursus de composition assistée par ordinateur de l’IRCAM. Les samedis 23 et 30 septembre seront consacrés à deux autres ensembles et à d’autres jeunes compositeurs.
Enfin, sachez que Musica consacre un volet à l’opéra contemporain, avec L’amour de loin de Kaija Saariaho en version concertante (le 8 octobre à 18 h à la Cité de la Musique et de la Danse) et L’autre côté, le premier opéra (fantastique) de Bruno Mantovani (France, 1974), un compositeur particulièrement mis à l’honneur lors de cette édition de Musica, puisque vous entendrez également son Quatuor à cordes, sa Cantate, de la musique de chambre et ses Etudes pour piano.
On le voit, la programmation de Musica est vaste et diversifiée, ce qui n’empêche pas le Festival de rester cohérent par rapport à la thématique qu’il s’est choisie.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site internet de Musica, où vous pourrez entre autres télécharger le programme complet au format PDF.
Renseignements :
Festival Musica
Cité de la Musique et de la Danse
1, place Dauphine
BP 900048
F-67065 strasbourg Cedex
France
Tél. : [00 33] (0) 3 88 23 46 46
Fax : [00 33] (0) 3 88 23 46 47
Courriel : info@festival-musica.org
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