Les Cahiers de l'ACME

Le voilà enfin votre spécial « Francfort »...

Tout frais, il a été posté en début de semaine en courrier prioritaire :

il devrait arriver chez tous nos membres en ordre de cotisation avant le week-end !  

Certes avec un tout petit peu de retard sur nos prévisions, mais ceux qui - comme nous - ont dû passer de Windows XP à Windows 8.1 nous comprendrons…  Et puis, les nombreux jours fériés qui retardent l'arrivée du papier et le passage du technicien chargé des fins réglages de l'imprimante qui se fait attendre... Nous n'avons pas été jusqu'à faire comme Vatel, ce célèbre cuisinier du 17e siècle, se transperçant le cœur de ne pouvoir supporter le déshonneur du retard de la marée.  Nous en avons plutôt profité pour vous concocter un menu avec encore plus de détails sur encore plus de produits et aussi y ajouter quelques ingrédients du tout récent salon NAB.  Cette fois plus de 130 mets à déguster : de quoi trouver ce qui vous permettra de jouer mieux, d'enregistrer mieux, de produire mieux pour un plus grand plaisir !

Rassurez-vous aussi, la plupart des produits dont nous vous réservons la primeur ne seront pas disponibles avant l'été.  Le temps donc de faire votre choix à l’aise.  Et d'ailleurs quand on regarde par la fenêtre, on se dit que l'été aussi à un peu de retard...

Menus fraîcheur donc mais pas allégés pour autant, avec du côté « ACME », un reportage de la Musikmesse de Francfort particulièrement varié : synthés, expandeurs, instruments à clavier, pianos auto-amplifiés, percussions, systèmes de commande, applications et accessoires pour mobiles, instruments virtuels et applications logicielles pour partitions.  Et comme dessert, une synthèse des tout nouveaux systèmes de commande gestuelle. 

Tout aussi copieux, le menu « Audio Pro » avec, en direct de ProLight+Sound, tout ce qui se fait de nouveau dans les microphones, préamplificateurs micro, effets & processeurs, interfaces, applications logicielles, périphériques, consoles de mixage, convertisseurs A/N & N/A et enregistreurs.  Mais avec ici en prime un double dessert : la suite de notre reportage sur le très intéressant 18e Forum International du Son Multicanal qui s’est récemment tenu à Paris, plus une synthèse regroupant les derniers insérables audio. 

Une fois de plus, nous avons en nos pages analysé pour vous un important volume de nouveautés…  Mais l’ACME c’est également des personnes et nous désirons aussi partager avec vous la tristesse de la disparition de Léon Geuens.  Il était le dernier des quatre administrateurs-fondateurs de l'ACME en 1980, mais c'était surtout un homme remarquable.  Ceux qui l'ont connu et qu'il a marqués n'oublieront pas son charisme, son intelligence et ses nombreuses activités au service de la musique et des autres.  Nous retraçons pour vous les multiples facettes de sa carrière ; notre manière de le remercier de tout ce qu’il nous a apporté...

Enfin, comme d’habitude, voici déjà en guise de prélude nos deux sommaires illustrés...

Rubrique techno Hi-Fi aujourd'hui : cotons-tiges pour vous nettoyer les oreilles avant écoute… 

 Effectivement, à quoi servirait d'avoir une bonne chaîne si vos oreilles sont ensablées ?  Logique !

Le coton-tige haut de gamme moderne est en fibres de carbone spécifications aviation (légèreté et solidité).  Les cotons sont en pure laine vierge traitée multi-fibres qui associent de la laine Pashmelba pour la finesse du son et de la laine Shetlouf pour l'efficacité du nettoyage.  La méthode d'enroulement choisie pour l'association des diverses laines dont chaque fibre calibrée n'excède pas l'épaisseur d'un cheveu, est celle qui prévaut dans les transformateurs toriques.

La difficulté de fabrication réside dans le collage subtil de la tige en carbone avec la boulette de laine.  Ce collage est effectué à chaud, 55°, température supérieure à la température du corps pour ne pas risquer un décollement lors de l'utilisation.  La colle utilisée est naturelle (poisson) d'où une légère odeur fétide mais sans danger pour les oreilles ni pour l'écoute ni pour les fusibles de l'amplificateur.  Les boulettes de laine sont appairées pour garantir un nettoyage rigoureusement symétrique des oreilles de l'audiogogophile.  Chaque unité de deux est testée en usine par un Coréen aux oreilles propres, le Coréen ayant une sensibilité très prononcée du conduit auditif.  Le carbone, par sa légèreté et sa flexibilité permet un nettoyage sans risque mais très fin des oreilles. 

Le prix est certes élevé, mais la différence de gain d'écoute entre un meilleur câble et un meilleur coton-tige est tellement en faveur de ce dernier que cela balaie toute hésitation.

A l'écoute, les basses sont plus nettes et les aiguës les plus élevées deviennent audibles sans aucune agressivité.  Au contraire, elles retrouvent un soyeux que l'on avait oublié depuis l’abandon du cornet de téléphone.  Les voix sont plus pures, le grain apparaît mieux alors que les applaudissements et toux cacochymes des salles de concert redeviennent d'un naturel saisissant.  Tout dans ces cotons-tiges est au service de la musique.  Nulle dureté du son, rien de forcé, tout redevient naturel.  Bonne écoute.

Infos pratiques...

Livrés en boîtes de 2X12 sous vide et emballés individuellement.

A conserver au frigo à 6° et n'enlever du frigo qu'une demi-journée avant utilisation.

Respecter une période de rodage.

En changer avant chaque nouvelle écoute de CD. 

 Prix : 150 € par boîte pour le modèle premium et 1200 € pour la version Gold. 

 A consommer dans les limites des dates de péremption. 

 Ne pas utiliser pour écouter de la musique techno, metal ou rock.

Ça vous semble loufoque ?  Eh bien allez donc lire les tests du magazine Diapason sur la Hi-Fi et ses accessoires et dites-moi ce que vous en pensez…

© Marc NASSAUX (Bruxelles 2008)

extrait du blog:

Le macramé en environnement hostile